Mes oreilles bourdonnaient par le bruit des applaudissements de la salle de conférence remplie de monde. Je venais de terminer une présentation sur l’immobilier devant une centaine d’entrepreneurs enthousiastes.
Le micro encore à la main, je pris une grande inspiration. Pierre Ollier, me dis-je, est-ce bien toi que toutes ces brillantes personnes ovationnent ? Mais cela n’a pas toujours été ainsi… A vrai dire, cela n’a jamais été ainsi. Que de chemin parcouru et pourtant… Un flot de souvenirs envahit mon esprit encore dans le brouillard de la réussite.
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Pierre Ollier : Mon enfance
Je vis le jour en 1983 à Grasse, petite ville française en quête d’identité. Ma mère institutrice se pliait en 4 pour subvenir à nos nombreux besoins. Courageuse femme, j’en ai rarement vu de cette trempe… Aussi loin que je me souvienne, j’ai vécu une enfance heureuse. Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Pierre Ollier: Mes griefs avec le système éducatif
En classe, j’étais un étudiant turbulent, prêt à jouer des tours aux camarades mais moins enclin à briller par mes notes. Mes centres d’intérêt étaient ailleurs, j’avais du mal à comprendre en quoi toutes ces formules mathématiques allaient me permettre d’aider financièrement mes parents. Pour moi, la vraie vie était en dehors des classes. Puis un jour, en cours d’économie, je balançai la énième boutade à l’attention du professeur. Peut-être celle de trop. J’entends encore aujourd’hui sa voix rocailleuse me déclarer péremptoirement : « Pierre, sors de ma classe. De toutes les façons, tu ne réussiras jamais dans la vie ».
A cet âge, on ne réalise pas vraiment le sens d’une telle phrase.
Pierre Ollier : Mes désillusions dans le monde professionnel
Me voilà à présent dehors dans la vraie vie, libre et hors de l’école comme j’aimais le penser. J’allais enfin pouvoir gagner ma vie, prouver à mes parents que j’en étais capable et aider ma mère. Vraiment ? Enfin….Pas tout à fait.
Mes premières recherches d’emploi se sont avérées infructueuses, les portes se fermaient devant moi les unes après les autres comme si les employeurs et mon professeur d’économie s’étaient donnés le mot pour me faire payer mes déboires académiques. Tant pis, je respire encore et je finirai bien par trouver.
Un matin, n’en pouvant plus de ces refus à répétition, je fis le bilan de mon triste parcours académique. A vrai dire, je ne leur avais pas du tout rendu la tâche facile. Ils avaient peut-être raison après tout. Perdu dans mes pensées obscures sur l’éducation, j’entendis l’interphone de mon petit studio que j’occupais sonner. Qui était donc ce malheureux venu m’arracher à ma morose réflexion ?
J’ouvris la porte et vis un homme d’une cinquantaine d’années, à la moustache grise et souriant jusqu’aux oreilles. Visiblement, il s’était trompé d’adresse. La joie de vivre n’était pas au menu du jour. J’entamai tout de même la discussion avec cet homme. Une demi-heure plus tard, j’appris qu’il était vendeur d’assurances depuis quelques années et que ce boulot bien que difficile lui permettait de payer ses factures et de subvenir aux besoins de sa famille.
Je pris congé de Marc, le vendeur d’assurances la tête bouillonnante de nouvelles perspectives professionnelles et lui s’en allait l’air d’avoir perdu une demi-heure de sa vie avec un beau diable qui lui posait plein de questions l’air intéressé mais sans le moindre petit rond en poche.
C’est décidé, j’allais devenir un vendeur d’assurance. A bien y réfléchir, j’étais plus doué en argumentation que ce cinquantenaire qui se trouvait rapidement à court d’arguments. Il faut dire que j’ai eu le temps de développer mon argumentation et l’art de convaincre pour raison de survie car éviter les punitions qui découlaient naturellement de mes quatre cent coups à l’école était digne d’un numéro d’équilibriste.
Après avoir englouti un café à peine tiède et amer, j’achetai donc un journal dans le bistrot du coin et le fouilla fiévreusement à la recherche des petites annonces de travail. J’en trouvai quelques-unes mais c’était des postes où je me ferais rapidement défoncer la frimousse. Poids plume et en manque de confiance en moi, les boulots de videurs n’étaient définitivement pas pour moi. Je déposai néanmoins quelques demandes ici et là par acquis de conscience.
Pierre Ollier : Marc et la bouée de sauvetage
Quelques semaines ont passé et je rongeais toujours mon frein lorsque mon téléphone sonna. La voix enjouée au bout du fil me rappelait vaguement quelqu’un. En effet, c’était Marc, vous vous rappelez ? Le petit vieux vendeur d’assurances. Il venait d’avoir une promotion et sa boîte recrutait des jeunes sans diplôme pour démarcher des clients en faisant du porte à porte au Havre. En gros, ce qu’il faisait quand on s’était rencontré. Il avait une offre à me faire, une période d’essai qui pourrait être assortie d’un contrat. J’ai dû lui faire une forte impression ce jour-là me disais-je en raccrochant.
Lundi suivant au matin, plus déterminé que jamais, je me présentai au bureau de Marc prêt à vendre des assurances à tous les habitants du Havre. Une réunion de briefing plus tard, mon enthousiasme était retombé. La tâche ne serait pas si simple. Sans euphémisme, c’était courir le marathon tous les jours en espérant finir premier à chaque fois. Ma philosophie du « Moins d’effort pour le maximum de résultats » allait être mise à rude épreuve. Peu importe, je n’avais plus le choix.
Ainsi a démarré ma nouvelle vie de vendeur d’assurances démarchant les paisibles habitants en faisant du porte à porte au Havre. 3 semaines s’écoulèrent sans que je réussisse à vendre la moindre petite assurance. Que diable se passait-il avec moi ? Mes dernières certitudes volèrent en éclat.
Dos au mur, 3 mois de loyers impayés et une pile de courriers de relance sur le pas de ma porte, je devais m’accrocher. C’est au plus profond de mon désespoir que mon ami Arthur, celui qui a eu la gentillesse de m’héberger en sous location me rendit visite. Enjoué et toujours enclin à prendre la vie du bon côté, Arthur et moi avions des personnalités radicalement opposées.
Pierre Ollier : Le déclic qui a changé mon état d’esprit
Enfant d’un père fonctionnaire et d’une mère en profession libérale, Arthur avait tout de l’enfant modèle qui fait la fierté de ses parents. Intelligent et obéissant, il vivait chez ses parents quand bien même un studio avait été mis à sa disposition. Il poursuivait ses études universitaires avec à la clé la promesse d’une brillante carrière professionnelle. J’en étais parfois presque envieux. Arthur me parla d’un ouvrage qui selon ses dires pourrait m’aider à mieux appréhender mes difficultés du moment et acquérir l’état d’esprit nécessaire pour les surmonter.
Il s’agissait de l’ouvrage « Réfléchissez et devenez riche » de Napoléon HILL. Encore un titre racoleur d’un auteur du dimanche et vendeur de rêve me disais-je. Devant l’insistance de mon ami, je me résolus à le lire la mort dans l’âme et l’assurance de perdre mon temps.
Les premières pages de ce livre ont commencé par une promesse très forte de la part de l’auteur : « l’homme est capable de se créer un bel avenir en contrôlant ses pensées et en étant animé d’un intense désir ajouté à la foi ». Au fil de ma lecture, je me suis vite identifié au personnage Edwin C. Barnes parti de rien comme moi et qui a réussi à devenir l’associé de Thomas Edison.
Cette nuit-là, bien que plongé dans la solitude de mon studio sans chauffage et mal éclairé, je passai la nuit à dévorer entièrement cet ouvrage.
Au petit matin, j’étais toujours le même jeune homme, aussi fauché que la veille mais quelque chose avait changé au plus profond de moi. Je donnerai le sourire à toutes les personnes que j’aurai le privilège de rencontrer dans ma journée. Et si aucune d’entre elles ne m’achète une assurance, j’aurai au moins contribué à égayer leur journée.
Pierre Ollier : Mon premier contrat professionnel
Je m’habillais en hâte et sortis à la conquête du Havre. Plus rien n’allait m’empêcher de vendre des assurances.
Mes premières ventes décrochées, j’obtins un contrat d’embauche avec la compagnie désormais dirigée par Marc. Je gagnais à l’époque un salaire de 1 211 euros net/mois. Autant vous dire que je suis vraiment parti de la base.
J’ai ensuite été banquier pendant 7 longues années. Ça ne se passait pas super bien avec mon patron. Si vous avez déjà connu le salariat, vous savez certainement que les objectifs commerciaux sont de plus en plus élevés. On ne vous considère pas toujours à la hauteur de ce que vous méritez. J’étais pourtant un bon employé. Quand j’étais dans la banque, j’étais le n°3 en France. Mais on m’a toujours dit cette phrase : « Pierre, le chiffre que tu as fait le mois dernier, on s’en fout, ça redémarre à zéro et tu dois tout recommencer ». C’est un truc qui est resté gravé dans ma mémoire. Je me suis dit : plus jamais. A chaque fois que je mets une action en place, il faudra que ça paie toujours pendant au moins 10 ans.
Pourtant, à cette époque, la vie était plutôt dure et je pensais que mon destin était tout tracé. Une vie à travailler, à être fatigué et à galérer jusqu’à la fin de mes jours.
Pierre Ollier : J’ai décidé de prendre ma vie en mains
Et c’est pourtant à cette époque que j’ai rencontré une personne un peu particulière, une personne qui m’a redonné espoir, une personne qui m’a montré que c’était possible pour moi. Alors j’ai suivi ses conseils et j’ai bossé. Mais c’était dur et j’ai continué d’avancer et de me battre pour gagner ma liberté. Car la liberté, c’est ce pour quoi chacun de nous est fait. La liberté, c’est ce qui brûle au plus profond de nous. C’est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.
Grâce à cette personne, la graine de l’investisseur a germé dans mon esprit. J’ai commencé à investir dans des livres, j’ai utilisé mes économies pour assister à des conférences. J’ai investi en moi car je croyais en moi. Quand je me suis senti prêt, j’ai sauté le cap et j’ai acheté un appartement.
Ma banquière à l’époque, Mme Dubois était persuadé que je ferais faillite. Aussi me mit-elle en garde à l’obtention de mon emprunt bancaire. Je ne miserais pas 1 seul centime sur vous, Pierre Ollier.
J’eus toutefois mes premiers locataires et mes premiers revenus passifs et j’ai voulu continuer d’avancer. Je comprenais tout de même Mme Dubois, abreuvée par le système, elle n’avait le même référentiel que moi. Elle essayait de projeter sur moi, ses propres peurs.
Je quittai ensuite la banque pour devenir investisseur et rentier. Je revois encore la moue dépitée du directeur de la banque en recevant ma lettre de démission. Pierre Ollier, vous ne comprenez rien au business m’a-t-il dit, vous reviendrez ruiné, me demander du travail.
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Pierre Ollier : Libéré de mes entraves, il n’y a plus de limite
Je poursuivis ma route avec le même désir ardent, rencontrai des leaders inspirants et donnai ma première conférence. Je partis enfin faire le tour du monde et créai mon business sur internet. Aujourd’hui, vous êtes une communauté de plusieurs milliers de personnes à me faire confiance jour après jour. Sans vous, je n’aurais jamais pu en arriver là où j’en suis arrivé. Mon rôle, c’est d’inspirer et d’impacter un maximum de personnes à gagner leur indépendance financière car je crois au plus profond de mes tripes que vous avez une puissance que vous ne soupçonnez même pas aujourd’hui au fond de vous.
Elle s’exprime chez certains par de la tristesse, de la colère mais elle est là au fond de vous. Peu importe qui on est, peu importe d’où vous venez, vous pouvez tout simplement ré-aiguillonner cette énergie négative en énergie positive, quelque chose de plus grand que vous, une énergie qui vous amènera sur le chemin de l’indépendance financière. C’est peut-être à votre tour de rencontrer cette personne inspirante, cette personne qui vous redonnera espoir, cette personne qui vous montrera que c’est possible pour vous. Suivez ses conseils, agissez, investissez et trouvez enfin la liberté. Il est peut-être temps pour vous d’obtenir des résultats à la hauteur de ce que vous méritez.
« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles » _ Oscar WILDE